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Une nutritionniste du Québec lance un important message aux parents avant l'Halloween


PUBLICATION
Cimon Asselin
28 octobre 2025  (19h35)
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Halloween
Crédit photo: Radio-Canada

Alors que les maisons se préparent à accueillir fantômes et superhéros en quête de friandises, une nutritionniste québécoise lance un message clair aux parents : certains bonbons sont à éviter pour les enfants de moins de 4 ans.

Dans une publication devenue virale sur les réseaux sociaux, elle rappelle que l'Halloween doit rester une fête amusante mais surtout sécuritaire.
« Si c'est petit, rond, dur ou collant c'est NON pour les enfants de moins de 4 ans », écrit-elle, en rappelant les risques d'étouffement souvent sous-estimés.
Cette mise en garde vise à prévenir les accidents qui surviennent chaque année à cause de sucreries inadaptées aux jeunes enfants.
Les jujubes, M&M's, Smarties, Skittles, bonbons durs, caramels, popcorns, suçons, guimauves, gommes à mâcher et noix figurent sur la liste rouge.

Des bonbons qui peuvent tourner au cauchemar

Les tout-petits n'ont pas encore acquis les réflexes nécessaires pour bien mâcher ou avaler certains aliments, explique la spécialiste.
Leur trachée est plus étroite, ce qui augmente le risque d'obstruction en cas d'aliment glissant ou dur.
Elle précise toutefois que son message n'est pas un jugement ni une interdiction, mais bien un rappel de prudence.
« Ce n'est pas une invitation à offrir des bonbons à tout prix, mais un appel à la vigilance selon vos valeurs, vos préférences et votre énergie », écrit-elle.
Dans les commentaires, de nombreux parents ont salué le ton bienveillant de cette publication, appréciant le fait qu'elle ne diabolise pas les friandises, mais sensibilise simplement aux risques.
Plusieurs ont également partagé leurs propres astuces pour adapter les friandises : couper les jujubes en petits morceaux, privilégier le chocolat fondant ou les compotes en sachets.
Les pédiatres abondent dans le même sens, rappelant que la fête d'Halloween est l'un des moments de l'année où les urgences pédiatriques voient le plus de cas d'étouffement alimentaire chez les jeunes enfants.
L'objectif, conclut la nutritionniste, est simple : que la soirée soit terriblement amusante, mais totalement sécuritaire pour tous les petits monstres.
Un rappel essentiel, à l'heure où les sacs de bonbons s'apprêtent à se remplir à la vitesse de l'éclair.
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