Au Québec, des parents épuisés face au cauchemar des garderies
Crédit photo: Radio Cabada
Au Québec, de plus en plus de familles se heurtent à un mur, celui du manque de places en garderie. Ce n'est pas seulement un problème d'organisation, c'est devenu un vrai combat quotidien. Pour de nombreux parents, ça signifie du stress, de l'angoisse, des pertes de revenus et parfois même des décisions douloureuses à prendre pour l'avenir de leur enfant.
C'est ce que vit une mère dont le petit garçon fêtera bientôt ses 3 ans. Dès le début de sa grossesse, elle a fait ce qu'on conseille à tous les parents, s'inscrire sur la plateforme Place 0-5. Malheureusement, un oubli administratif (le fameux code NIREC) a fait qu'elle a été retirée de la liste et a dû tout recommencer.
Finalement, en 2024, elle décroche une place tant attendue. Soulagement de courte durée, la garderie ferme quelques mois plus tard, sans solution de remplacement. Depuis, elle jongle avec des bouts de solution, un jour sur deux chez une connaissance, un matin avec une collègue, parfois le papa prend le relais.
Mais tout cela coûte cher, très cher. Et pendant ce temps, impossible de travailler à temps plein. Ses économies s'envolent.
Le manque de places en garderie épuise, stresse les parents et finit par coûter cher très cher
En juin, un nouvel espoir, une éducatrice en milieu familial accepte d'accueillir son fils. Il est non verbal pour l'instant, peut-être sur le spectre de l'autisme, mais c'est un enfant calme, curieux, affectueux. La maman est honnête sur ses besoins, il lui faut un peu de temps pour s'adapter. L'éducatrice semble compréhensive. Tout est signé.
Mais le jour de la rentrée, une seule heure suffit pour tout faire basculer. L'éducatrice appelle:
Pourquoi la mère se questionne-t-elle?
L'enfant ne s'intègre pas immédiatement. Il observe, reste en retrait. Exactement ce que la mère avait expliqué. Même l'aide offerte par le bureau coordonnateur est refusée.
Une heure. Pas un jour. Pas une semaine. Une seule heure d'observation.
La mère est bouleversée. Pas seulement pour son fils, mais pour toutes les familles qui vivent la même chose. Elle dénonce un système qui promet l'inclusion mais qui l'abandonne dès que ça devient un peu plus difficile. Elle rappelle que l'adaptation, surtout pour un enfant différent, demande du temps. Et surtout, du respect.
Voici le cri du coeur de cette maman:
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SONDAGE |
28 AOUT | 24 RÉPONSES Au Québec, des parents épuisés face au cauchemar des garderies Avez-vous eu de la difficulté à avoir une place en garderie? |
Vraiment | 14 | 58.3 % |
Ça bien été | 5 | 20.8 % |
Un peu sans plus | 5 | 20.8 % |
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