Olivier Primeau clarifie ses propos: «Ce n'est pas les fraises le problème, c'est le système.»

Selon lui, ses paroles ont été mal interprétées, et son intention n'était pas de critiquer les producteurs, mais plutôt de souligner l'absurdité générale des prix des aliments en 2025.

Primeau admet que sa façon de s'exprimer a pu semer la confusion. Toutefois, il insiste sur le fait que son message visait à attirer l'attention sur la situation difficile tant pour les consommateurs que pour les producteurs. Il reconnaît que le prix des denrées alimentaires devient un problème quotidien pour beaucoup de familles québécoises.

Loin de blâmer les agriculteurs, Olivier Primeau met plutôt en lumière les défis auxquels ils sont confrontés. Il mentionne les loyers élevés des espaces de vente, le prix des engrais, les salaires à verser, ainsi que les coûts faramineux de la machinerie agricole, parfois plusieurs centaines de milliers de dollars pour une seule pièce d'équipement. Ces réalités forcent les producteurs à fixer des prix élevés, qui sont parfois mal perçus par le grand public.

Primeau souligne également que certains rabais affichés dans les circulaires sont trompeurs. Plusieurs de ces produits sont vendus à perte, dans le but d'attirer les clients dans les commerces. Ce sont des «loss leaders», c'est-à-dire des articles à bas prix, souvent sans profit, qui donnent une fausse impression du marché.

Les réactions sont nombreuses suite à la rectification d'Olivier:

Êtes-vous d'accord avec Olivier Primeau, les prix des aliments sont-ils devenus tout simplement trop élevés?

Source: Petitpetigamin