Richard Martineau pète les plombs sur les restos trop chers, et il n'est pas le seul

Pour lui, ce qui était autrefois un petit plaisir accessible est devenu un luxe que plusieurs ne peuvent plus se permettre. Il déplore le fait que même un repas ordinaire, sans extravagance, soit maintenant hors de prix pour de nombreuses familles québécoises.

Martineau commence par un exemple parlant de la pizza. Il se rappelle l'époque où c'était le choix par défaut pour les jeunes sans argent, les colocs et les soirées improvisées. Aujourd'hui, la pizza a, selon lui, été «transformée en mets gastronomique» et le prix a suivi. Il lance en blaguant: «Tu veux une soirée pizza? Sors ton cash.»

Mais au-delà de la pizza, c'est toute la restauration qui est touchée. Le chroniqueur a discuté avec plusieurs personnes qui voyagent souvent. Toutes s'entendent, il coûte moins cher manger à Paris qu'à Montréal, et ce n'est pas qu'une question de taux de change.

Martineau donne un exemple de facture typique dans un resto «sportif». Deux adultes prennent un burger et une bière, un enfant une poutine et un Coke. Le résultat est une facture de 110,48$ avec taxes et pourboire. Et ça, sans même toucher au dessert. Quand on sait que le revenu net moyen par jour au Québec tourne autour de 145$, il souligne qu'il faut presque une journée de travail pour s'offrir ce repas.

Il termine sa chronique en rappelant qu'autrefois, Montréal et Québec étaient reconnues pour leur excellent rapport qualité-prix. Aujourd'hui, il propose une idée simple, si les prix baissaient, les gens sortiraient plus, et les restos feraient peut-être plus d'argent. Une réflexion qui touche bien du monde, surtout en pleine crise du coût de la vie.

Source: Le Journal de Montréal