En 2026, voici les produits qui seront touchés dans votre panier d'épicerie
Le coût de l'épicerie continue de grimper au Québec et plusieurs familles devront composer avec une hausse marquée qui risque de bousculer leur budget annuel. La viande, les légumes et plusieurs produits de base seront touchés.
Les nouvelles prévisions démontrent une hausse globale de 4 % à 6 % en 2026 et une famille moyenne pourrait voir sa facture atteindre près de 17 500 $, ce qui représente environ 995 $ de plus qu'en 2025.
Cette augmentation frappe fort dans un contexte déjà difficile où les ménages tentent de réduire leurs dépenses quotidiennes.
Le rapport annuel sur les prix alimentaires publié par un collectif d'universités confirme que la viande demeure la catégorie la plus coûteuse.
Le poulet, le porc et surtout le boeuf affichent une pression constante sur les coûts de production et les consommateurs n'ont plus autant de marge de manoeuvre pour absorber ces hausses répétées.
La viande devient un facteur clé dans l'inflation alimentaire
Selon Sylvain Charlebois, professeur à l'Université Dalhousie, les prix au comptoir des viandes pourraient grimper de 5 % à 7 % en 2026 et cette poussée ne montre aucun signe d'essoufflement.
Le boeuf, en particulier, a connu des hausses importantes en 2025 et le marché ne devrait pas se stabiliser avant 2027, ce qui accentue une pression déjà bien réelle chez les distributeurs.
Le spécialiste souligne que les consommateurs se tournent davantage vers le poulet en raison du prix élevé du boeuf, ce qui augmente la demande pour cette protéine et contribue à hausser son prix.
Le porc suit maintenant la même tendance et la rareté relative des trois viandes principales crée un effet domino rarement observé dans l'industrie alimentaire.
Les légumes, les produits laitiers et la boulangerie connaissent aussi une inflation notable.
Ces produits essentiels du panier d'épicerie resteront plus chers, même si la hausse devrait être moins spectaculaire que celle observée dans les protéines animales.
Les ménages québécois devront redoubler de vigilance pour maintenir un panier équilibré sans sacrifier leur budget familial.
Les marques privées gagnent rapidement en popularité et les consommateurs adoptent des stratégies pour réduire leurs dépenses comme l'achat d'aliments en vrac ou le magasinage dans les centres de liquidation.
Ces changements d'habitudes démontrent une volonté claire d'étirer chaque dollar afin de composer avec un contexte économique qui demeure fragile.
L'insécurité alimentaire continue d'augmenter au pays et plus de deux millions de personnes utilisent les banques alimentaires chaque mois.
Cette réalité témoigne d'un système sous pression et renforce l'idée que l'année 2026 ne sera pas plus douce pour plusieurs familles.
| SONDAGE | ||
4 DECEMBRE | 156 RÉPONSES En 2026, voici les produits qui seront touchés dans votre panier d'épicerie Craignez-vous que la hausse des prix alimentaires en 2026 dépasse votre capacité de payer ? | ||
| Oui | 101 | 64.7 % |
| Non | 12 | 7.7 % |
| Un peu | 38 | 24.4 % |
| À suivre | 5 | 3.2 % |
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