Mauvaise nouvelle au Québec la facture va grimper bientôt
Crédit photo: Radio-Canada
Le président-directeur général de Metro, Eric La Flèche, observe une pression à la hausse persistante sur plusieurs denrées et prévient que les effets pourraient toucher les ménages dès février.
Ce mouvement inquiète plusieurs consommateurs puisque les hausses demandées dépassent souvent les marges habituelles.
L'entreprise mentionne recevoir un volume important de demandes d'augmentations, particulièrement pour des produits sensibles comme la viande, ce qui complique la stabilité des prix dans un contexte déjà tendu.
Metro profite toutefois du gel de prix en vigueur pour novembre, décembre et janvier, ce qui permet de retarder l'impact sur le budget des familles québécoises.
L'entreprise affirme négocier fermement avec ses fournisseurs, tout en reconnaissant qu'elle doit parfois accepter les hausses justifiées.
Eric La Flèche insiste sur l'importance d'un équilibre responsable, même si la prévisibilité demeure limitée selon lui.
Il confirme que l'entreprise vise à maintenir l'inflation alimentaire dans une fourchette raisonnable malgré les secousses actuelles.
Eric La Flèche reste prudent alors que la pression à la hausse perdure
Cette pression survient alors que Metro doit gérer une autre difficulté majeure, soit la fermeture temporaire de son centre de distribution de produits surgelés à Toronto qui a causé des pertes financières importantes.
Cette situation crée une contrainte supplémentaire sur les opérations et force l'entreprise à réajuster certaines priorités internes.
Le dirigeant précise que la fermeture a réduit certaines ventes et marges, notamment dans les produits congelés où l'assortiment demeure incomplet depuis l'incident mécanique.
Metro prévoit que les effets continueront d'apparaître dans les premiers mois de l'exercice 2026.
L'entreprise choisit d'accélérer sa stratégie axée sur les enseignes à escompte, particulièrement Super C au Québec, afin de répondre à une clientèle plus attentive que jamais aux variations de prix.
Cette orientation s'inscrit dans un marché où les épiciers doivent se montrer agiles pour conserver leur part auprès des consommateurs.
L'analyste Irene Nattel souligne que Metro et un concurrent direct, Loblaw, profitent davantage de cette tendance que d'autres acteurs, surtout parce que les formats à rabais attirent des ménages cherchant des économies immédiates.
Metro confirme que ses ventes totales ont connu une légère progression, même si la pression sur les marges demeure évidente à travers l'ensemble du réseau.
Les ventes comparables en alimentation ont enregistré une petite hausse, tandis que la pharmacie a montré une performance plus soutenue.
Le titre de Metro a terminé la dernière séance en hausse, ce qui indique que les investisseurs demeurent confiants malgré les défis et l'incertitude entourant les hausses de prix à venir.
Cette situation rappelle toutefois que les ménages devront surveiller leur panier d'épicerie au cours des prochaines semaines.
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