Propos troublants d'un Québécois à la tête de Benny en Chine

Houle, originaire de Boisbriand, croit fermement que les recettes québécoises de Benny séduiront les palais chinois. Il souligne l'amour des Chinois pour le poulet et voit une opportunité d'introduire le poulet rôti à la québécoise dans ce vaste marché.

Son objectif est de construire un réseau de franchises à travers la Chine, offrant ainsi aux consommateurs chinois une expérience culinaire unique .

Olivier Niquet, chroniqueur, s'est intéressé à Jacques Houle, l'homme derrière l'arrivée des rôtisseries Benny en Chine. Il le décrit avec ironie comme « un monsieur qui voyage en Chine une dizaine de fois par année depuis trois décennies ».

Pour appuyer ses propos, un extrait audio de Jacques Houle, diffusé sur les ondes du 98.5, est partagé. Dans cet enregistrement, Houle affirme avec confiance: «Les Chinois vont aimer ça. Je les connais bien. Je sais ce que je fais.» Pourtant, il admet ensuite un détail surprenant: «En plus, je n'ai jamais travaillé dans la restauration. C'est un beau défi.»

Lors de l'entrevue, l'animateur lui demande s'il parle le mandarin, ce à quoi Houle répond franchement: «Presque pas. Je ne connais même pas 15 ou 20 mots.» Il ajoute qu'il a grandi à Duvernay et Pont-Viau, et que, jeune, il n'appréciait même pas la nourriture chinoise. Il explique qu'à l'époque, il n'y avait presque aucun restaurant dans sa région, et qu'il devait parfois faire six à sept heures de route en voiture pour se rendre dans un McDonald's. Une fois arrivé, il s'achetait jusqu'à sept Big Macs pour tenir toute la semaine.

Ce portrait peu conventionnel a inspiré une conclusion amusante de la part d'Olivier Niquet. Malgré le fait que Jacques Houle n'a aucune expérience en restauration, qu'il ne parle pas la langue du pays et qu'il n'a jamais aimé la cuisine chinoise, il reste, selon lui, « la personne parfaite pour ouvrir un restaurant en Chine. »

Le ton humoristique de la chronique souligne le paradoxe de la situation: un homme sans lien apparent avec le domaine ou la culture du pays s'apprête à implanter une chaîne québécoise à l'étranger. Une aventure qui s'annonce, à tout le moins, inusitée.

Source: MonfricCanada