Un bar de Québec crée la polémique avec son annonce d'emploi

Cette démarche a été largement critiquée, notamment par l'avocate en droit du travail Me Marie-Michelle Savard, qui a rappelé que la discrimination basée sur les opinions politiques est interdite par la Charte des droits et libertés de la personne. Elle a précisé que toute personne rejetée en raison de ses opinions politiques pourrait envisager un recours.

Suite à la polémique, l'annonce a été retirée, et Richard Poulin a publié un message sur les réseaux sociaux pour défendre son point de vue. Il a exprimé son intention de protéger son personnel et sa clientèle des attaques, en précisant qu'il ne tolérerait aucune forme de harcèlement envers ses employés. Il a également invité ses détracteurs à s'exprimer sous leur véritable identité s'ils souhaitaient le critiquer.

L'annonce stipulait qu'il ne souhaitait pas recevoir de candidatures de personnes ayant dénoncé leurs voisins pendant la pandémie. Le propriétaire, Richard Poulin, a justifié cette position en affirmant vouloir embaucher des individus partageant ses valeurs, soulignant qu'il n'avait pas l'intention de se cacher.

Voici l'annonce qui avait été publiée avant d'être retirée:

Cette affaire soulève des questions sur les limites de la liberté d'expression des employeurs et sur les droits des employés à ne pas être discriminés en fonction de leurs opinions politiques. Elle met également en lumière les tensions croissantes autour des valeurs et des convictions personnelles dans le milieu professionnel.

Source: MonfricCanada