MAISONQC


MAISONQC  |  MAISON  |  DECORATION

Ce que chaque locataire devra absolument vérifier dans son avis d'augmentation dès 2026.


PUBLICATION
Maryse Savard
17 décembre 2025  (11h54)
PARTAGER

Loyers
Crédit photo: Radio-Canada

La hausse des loyers sera mieux encadrée au Québec dès 2026, une réforme qui modifie le calcul du Tribunal administratif du logement et qui touchera directement locataires et propriétaires.

À partir du 1er janvier 2026, la façon de déterminer les augmentations annuelles recommandées par le Tribunal administratif du logement changera officiellement.
Cette réforme vise à moderniser une méthode de calcul qui datait des années 1980 et qui ne reflétait plus la réalité économique actuelle.
L'annonce fait suite à une recommandation historique du TAL en janvier 2025, alors qu'une hausse moyenne de 5,9 % avait été suggérée, du jamais vu depuis plus de 30 ans.
Cette situation avait provoqué une onde de choc chez plusieurs locataires à travers le Québec.
Présentée au printemps par France-Élaine Duranceau, alors ministre de l'Habitation, la réforme avait été fortement critiquée par les groupes de défense des droits des locataires.
Plusieurs craignaient une perte de protection face aux hausses rapides du coût de la vie.
L'objectif affiché du gouvernement est de rendre les calculs plus stables et plus prévisibles, autant pour les locataires que pour les propriétaires.
Le nouveau modèle repose désormais sur moins de variables, mais des indicateurs jugés plus représentatifs.

Hausse des loyers et nouveau calcul du Tribunal administratif du logement

Concrètement, l'inflation sera désormais calculée sur une moyenne mobile de trois ans, plutôt que sur une seule année.
Cette approche vise à éviter les hausses soudaines liées à des pics inflationnistes temporaires.
Les taxes municipales, scolaires et les primes d'assurances feront aussi partie intégrante du calcul, tout comme certaines dépenses liées à l'entretien majeur des immeubles.
Ces ajustements rendent la mécanique plus technique et parfois plus difficile à décoder pour les locataires.
Pour ces derniers, la réforme ne garantit ni une baisse ni une hausse automatique des loyers.
Elle change surtout la dynamique lorsqu'un désaccord se retrouve devant le Tribunal administratif du logement, où les chiffres prendront encore plus de place.
Un élément important demeure toutefois la déduction obligatoire des subventions reçues pour des travaux.
Cette règle vise à empêcher que des coûts déjà couverts soient refilés indirectement aux locataires par une augmentation de loyer.
Du côté des propriétaires, la réforme apporte davantage de clarté.
Les types de rénovations reconnues sont maintenant mieux définis, ce qui facilite la justification de certaines hausses, mais impose aussi des balises plus strictes.
Les résidences privées pour personnes aînées feront l'objet d'un calcul distinct, puisque la portion liée aux soins sera ajustée selon un indice propre au secteur de la santé, plutôt qu'à l'inflation générale.
Sur les réseaux sociaux, le sujet suscite déjà beaucoup de réactions, notamment autour du mot-clic lié au logement au Québec, où locataires et propriétaires tentent de comprendre ce que 2026 leur réserve.
Au final, cette réforme marque un tournant important.
Elle n'élimine pas les tensions autour des loyers, mais elle redéfinit clairement les règles du jeu pour les prochaines années.
SONDAGE
17 DECEMBRE   |   180 RÉPONSES
Ce que chaque locataire devra absolument vérifier dans son avis d'augmentation dès 2026.

La réforme des hausses de loyers au Québec, vous rassure ?

Oui rassurant2011.1 %
Pas certain6234.4 %
Non inquiet8748.3 %
Trop tôt116.1 %
Liste des sondages

Skills Comp Mise En Vente 251127 JC
MAISONQC
COPYRIGHT @2025  ·  TOUS DROITS RÉSERVÉS.
CONDITIONS D'UTILISATION
POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ
POLITIQUE RELATIVE AUX COOKIES
FLUX RSS  ·  SITEMAP  ·  ROBOTS.TXT