Voici la réponse cinglante de Bernard Drainville à ceux qui réclament sa démission

Les syndicats reprochent à Drainville sa gestion du réseau public et jugent qu'il ne peut plus garantir un bon leadership.

Drainville n'a pas tardé à réagir. Sur les réseaux sociaux, il a envoyé un message clair: «Pas de leçon à recevoir d'un syndicat qui a privé nos enfants d'école pendant 5 semaines de grève».

Il critique aussi l'usage des cotisations syndicales pour financer des actions politiques, notamment pour contester la loi sur la laïcité.

On se souvient que la grève de la FAE, qui a duré cinq semaines, a provoqué l'interruption des cours pour des milliers d'élèves à travers le Québec. Les enseignants réclamaient de meilleures conditions de travail, notamment en ce qui concerne la charge de travail, les services aux élèves et la reconnaissance de leur profession.

Selon lui, «l'école existe pour nos enfants, nos élèves». Il affirme que son engagement est au service des jeunes et qu'il continuera «chaque jour» à travailler pour leur bien-être.

Ce nouveau coup entre le gouvernement et les syndicats enseignants reflète une intensification du conflit. Alors que le ministère défend une rigueur budgétaire, la FAE et la CSQ parlent d'un manque de leadership et réclament un changement de cap.

En parallèle, le député Pascal Bérubé a lancé une pétition contre les coupes budgétaires, demandant au gouvernement de repenser l'investissements en éducation.
Le débat se poursuit donc sur plusieurs fronts: politique, syndical et populaire.

Le ministre Drainville affiche sa détermination, il refuse la pression pour démissionner, rappelant qu'il place les élèves avant toute chose. Mais la FAE maintient sa position, selon elle, son mandat est devenu incompatible avec la protection du système éducatif.

Source: petitpetitgamin