Olivier Primeau s'en prend à l'aménagement des pistes cyclables mal planifié

Ce n'est pas le vélo qu'il remet en question, car lui-même affirme parcourir entre 3 000 et 4 000 km à vélo chaque année. Il dénonce plutôt la façon dont les pistes sont implantées, sans consultation réelle et sans vision globale.

Selon lui, à Montréal comme à Québec, la méthode est trop souvent la même: on enlève du stationnement, on trace quelques lignes de peinture, on installe des poteaux de plastique, et on appelle ça de l'urbanisme moderne.

Le problème, c'est que ces décisions ont des conséquences concrètes sur les commerçants, en particulier les restaurants. Olivier Primeau rappelle que les groupes, familles et personnes âgées ne vont pas souper à vélo, surtout pas en plein hiver.

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Il dénonce aussi le manque d'écoute des élus lors des consultations publiques. Plusieurs citoyens se sentent ignorés ou même ridiculisés, alors qu'ils tentent simplement d'exprimer des préoccupations légitimes. Primeau souligne qu'on cherche à faire de Montréal ou de Québec des "copies locales de Paris", sans tenir compte du fait que nos villes n'ont ni la densité, ni les infrastructures de la capitale française.

Ce qu'il propose? Une solution plus équilibrée. Un aménagement réfléchi qui respecte tous les usagers: les cyclistes, bien sûr, mais aussi les automobilistes, les piétons et surtout, les commerçants. Car à force de multiplier les projets mal adaptés, on risque de nuire à la vitalité des quartiers.

Pour Olivier Primeau, il est temps d'arrêter de foncer tête baissée et de revenir à du gros bon sens.

Est-ce que vous êtes en accord avec Olivier Primeau qu'il est temps de penser à un arrangement qui serait profitable pour tous les usagers ainsi que les commerçants?