Alerte aux commerçants, l'affichage en français devient obligatoire

Dès juin, si une affiche est visible de l'extérieur, le texte en français devra être au moins deux fois plus gros que celui dans une autre langue. Par exemple, Canadian Tire pourrait garder son nom, mais ajouter Les pneus Canadian Tire ou Les quincailleries Canadian Tire avec les mots français bien en évidence.

Autre exemple: Bulk Barn a déjà fait un pas dans cette direction en ajoutant la mention « Aliments en vrac de qualité » sur sa devanture.

Avant, des noms comme « Body & Bath » pouvaient rester tels quels. Maintenant, il faut expliquer ce que c'est en français. Par exemple, on pourrait voir « Produits pour le bain Body & Bath », avec les mots français plus gros et bien visibles.

Bonne nouvelle: la loi ne touche pas les articles déjà vendus dans les magasins. Le ministre Jean-François Roberge l'a précisé: il n'est pas question de retirer des produits parce que leur emballage est en anglais. Ce qui change, c'est ce qu'on voit de l'extérieur du commerce ou sur la publicité.

Les commerces qui ne respectent pas les nouvelles règles d'affichage s'exposent à des avis de non-conformité, suivis de pénalités administratives. L'Office québécois de la langue française (OQLF) pourra donner des avertissements, mais aussi imposer des amendes si les corrections ne sont pas faites. Mieux vaut donc agir rapidement pour éviter les mauvaises surprises. L'objectif n'est pas de punir, mais de s'assurer que le français soit bien visible partout au Québec.

Ce n'est pas une guerre contre l'anglais, mais un effort pour que le français soit bien visible partout. Avant juin, mieux vaut vérifier les affiches, les noms de marques, et même les pubs en ligne.