« Pas moi le crosseur » Éric Barrette se défend devant des clients furieux
Crédit photo: Radio-Canada
Une rencontre avec les médias qui devait calmer le jeu a rapidement viré à l'affrontement. Devant plusieurs clients et journalistes, le propriétaire de Liquidation Extrême a élevé la voix, lancé des insultes et tenté, encore une fois, de se défendre dans le scandale des achats jamais livrés.
Mais ses explications n'ont pas convaincu tout le monde.
Éric Barrette se dit victime lui aussi
Samedi matin, le président de l'entreprise, Éric Barrette, a tenu à affirmer haut et fort qu'il n'était pas responsable des pertes subies par ses clients. «Je suis écoeuré de manger la marde de tout le monde. Ce n'est pas moi le crosseur là-dedans», a-t-il lancé, visiblement à bout. Selon lui, la faute reviendrait à un certain Anthony St-Hilaire, un Québécois lié à l'import-export en Asie, qui l'aurait dupé avec des offres trop belles pour être vraies.
Barrette reconnaît toutefois qu'il n'a pas vérifié la fiabilité de ces transactions avant de collecter l'argent de ses clients. Pendant ce temps, St-Hilaire assure n'avoir jamais touché un sou, expliquant qu'il devait agir seulement comme intermédiaire et recevoir une commission après la vente. Selon sa version, Barrette a payé le transport, mais jamais la marchandise.
Des clients laissés sans réponses
En attendant, ce sont des centaines de consommateurs qui se sentent trahis. Hugo Lamontagne, par exemple, avait commandé 11 voiturettes de golf pour une valeur de 35 000$, mais n'a rien reçu. D'autres comme Jason Rousseau rappellent que l'homme d'affaires avait pignon sur rue, ce qui donnait confiance. «L'argent est où?», s'interrogent-ils.
Éric Barrette affirme que des remboursements pourraient commencer seulement en septembre, en raison d'un compte bancaire bloqué. Mais Interac rappelle qu'un virement bancaire ne peut pas être annulé une fois envoyé, laissant les clients impuissants face à la situation.
L'affaire continue donc de soulever des doutes. Les victimes attendent des réponses, pendant que le propriétaire tente de rejeter la faute ailleurs. Une saga loin d'être terminée.
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